Collège Jean Mermoz

Collège – Angers

Anjou
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Pour ce dernier jour avant leur départ, les élèves françaisavaient rendez-vous à neuf heures du matin à la gare de Torstedt (charmant patelin situé à quelques kilomètres de Sittensen et présentant l’avantage d’une gare reliée à Hambourg et Brême) afin de se rendre à Brême pour une visite du centre-ville.

A Brême les attendait une guide francophone qui les a mené à travers le quartier historique de la ville, notamment les minuscules ruelles de l’ancien quartier commerçant duSchnoor, mais aussi la cathédrale, la place de l’hôtel de ville et ses célèbres musiciens. En effet, Brême est célèbre et célébrée en Allemagne en tant que ville d’origine du contes desBremer Stadtmusikanten(les musiciens de Brême).

Connu de certains de nos élèves, ce conte fait les récit des aventures rocambolesques d’un groupe de quatre animaux (un âne, un chien, un chat et un coq) devenus trop vieux pour être utiles à la ferme et qui, craignant que leur maîtres ne les tuent, décident de se rendre à Brême pour y devenir musiciens (après tout pourquoi pas, il n’y a pas de sot métier encore que je voudrais que l’on m’explique comment un coq peut jouer de la guitare, mais passons…).

Ville hanséatique, Brême, avecsa ville portuaire Bremerhafen,constitueégalement le plus petitBundesland(Etat de la fédération) d’Allemagne et est encore aujourd’hui en rivalité avec Hambourg. En effet, si les Hambourgeois désignent leur ville comme étant la porte ouverte sur le monde, les habitants de Brême ont pour habitude de leur rétorquer qu’ils possèdent la clé de la porte (le symbole de la ville de Brême est en effet une clé).

Une fois la visite terminée, les élèves ont pu bénéficier d’un dernier quartier libre pour s’adonner à leur loisir favori : « acheter » et c’est donc encore une fois les bras chargés de paquets qu’ils ont rejoint leur professeurs, certain(e)s étant particulièrement soucieux de trouver quelque toilette appropriée pour la soirée dansante prévue le soir au collège.

Les élèves ont retrouvé leur famille à la gare de Tostedt (ou quelques stations avant pour certains) et devaient revenir à l’école à 18 heures 30 pour la fête de départ. Ponctuels, « sapés comme jamais » et les bras chargés de victuailles préparées par les familles, ils ont passé quelques heures à chanter, jouer et danser (sous le regard vigilant quoique parfois moqueur de leurs professeurs) avant de regagner leurs pénates un peu après 21 heures, les yeux déjà humides à l’approche du départ.